- ▬ morning glory
gif :
Age : 39 ans
Anniversaire : 05 août 1980
Occupation : Humoriste à qui on demande toujours une blague dès qu'on le rencontre (PS : il en connaît pas, arrêtez de lui demander).
A Silvercreek depuis : La fin de ses études de médecine, depuis ses vingt-trois ans.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel qui ne comprend rien aux femmes. Le schéma classique, disons-le.
Statut civil : Divorcée et célibataire. Preuve ultime qu'il ne comprend rien au sexe opposé.
Avatar : Chris Evans.
Crédit : Merenwen (avatar), tumblr (gifs).
Inscription : 16/04/2020
Messages : 41
not good at saying sorry (vicky)
Sam 25 Avr - 3:56
not good at saying sorry ★ Vicky & Ray
Être là au mauvais moment : une habitude, presque un trait de caractère pour Ray. Ce qui devait être une soirée sympa autour d’un verre avec une demoiselle s’est transformé en une soirée catch en direct. Deux mecs bourrés qui se disputent pour un sujet des plus futiles et inintéressants et c’est le premier des Warren qui le paye en pleine tronche. Un nez en sang, la pauvre victime, comme bien trop souvent à son goût. Et on ose dire qu’il invente tout dans ses spectacles… Si seulement. Alors, cette demoiselle qui, de base, une femme à charmer, à séduire, se retrouve être l'équivalent d’une conductrice de taxi paniquée par, on peut le dire, pas grand-chose. Mais dans le genre mélodramatique, elle pouvait être facilement couronnée.
Le chemin se fait, heureusement, rapidement. Le trajet avec cette demoiselle paniquant encore plus pour le sort de Ray que Ray lui-même avait le don de le mettre légèrement, un peu trop, mal à l’aise. Jeune femme charmante dont il se débarrasse une fois qu’elle l’a emmené à l’hôpital. Étant du genre à prendre toutes les situations à la légère, être avec une telle personne au quotidien, ça ne pouvait tout bonnement et simplement pas coller. Un nouvel échec… dont il va rapidement se remettre, sans grande difficulté. Arrivé aux urgences, on le demande de patienter. De nature peu patient, Ray s’en va de la salle d’attente au bout de quinze bonnes minutes à poireauter.
D’instinct, aussitôt sorti, aussitôt il commence à marcher vers le parking. A peine avait-il fait cinq pas qu’il réalise qu’une voiture, il n’en avait pas, en tout cas, aucune qui soit garé dans le parking de l’établissement. Un souffle de désespoir sort de sa bouche si fort qu’un sourd aurait pu l’entendre. Il va pour se retourner et reprendre sa place dans cette fameuse salle, autant avoir quelque chose à faire maintenant qu’il se retrouvait coincé. Les mains dans les poches, son regard bleuté sur le sol, maladroit et bourrin, il pense quand même avoir le luxe de ne pas pouvoir regarder devant lui quand il marche dans le noir. C’est ainsi qu’il rentre pile dans quelqu’un. « Oh, merde, je suis désolée. Je regarde jamais devant - »
Sa phrase, Ray, il ne peut pas la terminer. Pour la première fois en cinq ans, il retombe sur Vicky Morrisson. Une amie en commun qu’il avait avec sa femme. Une amie avec qui il a coupé les ponts il y a longtemps quand il a appris l’adultère de sa femme, et le fait que cette fameuse amie connaissait la vérité. En soit, les choses se sont terminées sans réellement se terminer entre Ray et Vicky. Tout ça, il ne lui en tient plus rigueur mais comme bien souvent, les gens se perdent de vue et oublient de prendre cet objet si précieux qu’est le téléphone pour s’expliquer. Du moins, Ray n’a jamais fait ça. « Tu travailles ici ? » Les gens normaux auraient commencé la conversation par un bonsoir mais c’est de Ray dont on parle… Il n’a pas la même conception d’une conversation normale et équilibrée entre deux personnes que ce fait le restant de la population. D’autant plus qu’avec son nez en train de saigner, il ne devait pas avoir fière allure, le Ray Warren.
Être là au mauvais moment : une habitude, presque un trait de caractère pour Ray. Ce qui devait être une soirée sympa autour d’un verre avec une demoiselle s’est transformé en une soirée catch en direct. Deux mecs bourrés qui se disputent pour un sujet des plus futiles et inintéressants et c’est le premier des Warren qui le paye en pleine tronche. Un nez en sang, la pauvre victime, comme bien trop souvent à son goût. Et on ose dire qu’il invente tout dans ses spectacles… Si seulement. Alors, cette demoiselle qui, de base, une femme à charmer, à séduire, se retrouve être l'équivalent d’une conductrice de taxi paniquée par, on peut le dire, pas grand-chose. Mais dans le genre mélodramatique, elle pouvait être facilement couronnée.
Le chemin se fait, heureusement, rapidement. Le trajet avec cette demoiselle paniquant encore plus pour le sort de Ray que Ray lui-même avait le don de le mettre légèrement, un peu trop, mal à l’aise. Jeune femme charmante dont il se débarrasse une fois qu’elle l’a emmené à l’hôpital. Étant du genre à prendre toutes les situations à la légère, être avec une telle personne au quotidien, ça ne pouvait tout bonnement et simplement pas coller. Un nouvel échec… dont il va rapidement se remettre, sans grande difficulté. Arrivé aux urgences, on le demande de patienter. De nature peu patient, Ray s’en va de la salle d’attente au bout de quinze bonnes minutes à poireauter.
D’instinct, aussitôt sorti, aussitôt il commence à marcher vers le parking. A peine avait-il fait cinq pas qu’il réalise qu’une voiture, il n’en avait pas, en tout cas, aucune qui soit garé dans le parking de l’établissement. Un souffle de désespoir sort de sa bouche si fort qu’un sourd aurait pu l’entendre. Il va pour se retourner et reprendre sa place dans cette fameuse salle, autant avoir quelque chose à faire maintenant qu’il se retrouvait coincé. Les mains dans les poches, son regard bleuté sur le sol, maladroit et bourrin, il pense quand même avoir le luxe de ne pas pouvoir regarder devant lui quand il marche dans le noir. C’est ainsi qu’il rentre pile dans quelqu’un. « Oh, merde, je suis désolée. Je regarde jamais devant - »
Sa phrase, Ray, il ne peut pas la terminer. Pour la première fois en cinq ans, il retombe sur Vicky Morrisson. Une amie en commun qu’il avait avec sa femme. Une amie avec qui il a coupé les ponts il y a longtemps quand il a appris l’adultère de sa femme, et le fait que cette fameuse amie connaissait la vérité. En soit, les choses se sont terminées sans réellement se terminer entre Ray et Vicky. Tout ça, il ne lui en tient plus rigueur mais comme bien souvent, les gens se perdent de vue et oublient de prendre cet objet si précieux qu’est le téléphone pour s’expliquer. Du moins, Ray n’a jamais fait ça. « Tu travailles ici ? » Les gens normaux auraient commencé la conversation par un bonsoir mais c’est de Ray dont on parle… Il n’a pas la même conception d’une conversation normale et équilibrée entre deux personnes que ce fait le restant de la population. D’autant plus qu’avec son nez en train de saigner, il ne devait pas avoir fière allure, le Ray Warren.
@Vicky Morrisson
Re: not good at saying sorry (vicky)
Sam 25 Avr - 21:39
not good at saying sorry
« Docteur Morrisson, nous sommes en manque de médecin et surtout un pédiatre pour les Urgences. Vous pouvez nous dépanner pour demain ? » Voilà le message que le responsable des urgences m’avait laissé sur mon répondeur. J’étais un peu prise au dépourvue car nous étions fin de journée et je devais m’arranger pour la journée du lendemain. Heureusement que j’étais encore à l’hôpital et que je pouvais encore consulter mon agenda et les dossiers des patients que je devais voir le lendemain. Je regardais donc mon agenda et vit que je n’avais que deux rendez-vous l’après-midi et que celui du matin avait été annulée, l’enfant étant malade. Les patients que je devais voir étaient déjà venu au Cooper Medical Pratice, je comptais demandé à ma secrétaire de les contacter pour remettre un rendez-vous là-bas. Mais pas de chance, ma secrétaire venait de partir. Je décidais donc de lui laisser un message lui demandant de trouver une nouvelle date pour les deux enfants que je devais voir ! Par contre pour les enfants hospitalisés, il fallait que quelqu’un s’en charge. Même si je savais que je pouvais le faire, je préférais voir avec un de mes confrères, pour que celui-ci se charge de la visite car je n’avais pas envie de bâcler les visites parce que je risquais d’être appelée aux urgences. Heureusement pour moi, le docteur McNamara était encore là. Je me rendis donc vers son bureau et frappa à la porte. « Bonsoir Erwan, excuse moi de te déranger, mais j’ai besoin de tes services ? » Mon collègue releva la tête de ses dossiers et me regarda « Bonsoir Vicky, que puis-je faire pour toi ? » « Je dois aller renforcer les équipes des urgences demain et je voulais savoir si tu sais te charger de la visite des enfants hospitalisés. » Je ne dus pas attendre longtemps pour avoir une réponse. « Oui bien sûr, cela sera avec plaisir. Je te ferais un compte rendu. » Je remerciais donc mon collègue et le salua avant de repartir dans mon bureau et tout fermé. Sans oublié de répondre que je serais bien là aux urgences le lendemain.Après une bonne nuit de sommeil et un bon petit déjeuner j’étais partie prendre mon poste à l’hôpital. La matinée fut plus ou moins calme, mais l’après-midi ne le fut pas tout autant. J’eu droit à un enfant qui avait chuter du premier étage. Il s’en sorti avec une fracture du poignet droit et de la cheville gauche. Heureusement pour lui, aucun organes vitales n’avaient été touchés. J’avais décidé de le garder une nuit en observation par sécurité. J’avais à peine terminer avec ce premier patient, qu’un autre arriva. Enfin plutôt plusieurs car il venait d’y avoir un accident entre un camion et un car d’enfants. La plupart s’en sortaient avec quelques égratignures mais d’autres étaient plus gravement blessés. Dont un qui arrivait dans un état critique. Il avait été blessé par un fragment d’une vitre qui avait explosée mais surtout il avait été éjecté de sa place et avait cogné sa tête à un morceau de barre en métal. Je devais donc agir au plus vite. Je regardais sa blessure au niveau du visage qui n’était pas si importe qu’elle pouvait paraître. Mais ce que je fis c’était de vérifier ses constances et m’assurer qu’il réagissait bien aux différents tests de réactions. C’est là que cela bloquait, il ne réagissait pas ! Mais qu’est-ce qui provoquait cela ? A l’examen, je n’avais rien remarqué, ni même détecté une hémorragie interne au niveau de l’abdomen. Je regardais son visage lorsque j’aperçus une autre plaie au niveau de son cuir chevelu ! Et si… Il fallait faire rapidement un autre examen et je l’envoyais faire un scanner cérébral afin de m’assurer que son cerveau n’était pas touché. Et j’avais bien fait ! On me contacta rapidement pour me dire qu’il y avait un hématome que s’était formé dans son crâne et il compressait son cerveau. Le choc avait du être violent ! Le jeune garçon partis donc au bloc. J’avais couru comme cela pendant au moins 4 heures. Et j’avais besoin d’une pause. Comme le café de l’hôpital n’était pas terrible, je décidais d’aller en chercher un à l’extérieur. Je sorti donc de l’hôpital et ne fis que quelques pas avant d’être bousculée. « Ce n’est pas grave… » Ce qui me surpris n’était pas d’être bousculée, mais plutôt par la personne qui venait de le faire, En effet, cette personne je ne l’avais plus vue depuis plus de cinq ans !
Ray Warren ! La dernière fois que je l’avais, c’était le jour où il avait appris que j’étais au courant que sa femme, pardon, son ex femme le trompait ! Depuis ce jour, je ne l’avais plus vu, ni eu de ses nouvelles ! Alors le voir là fut surprenant. « Euh oui je travaille à l’hôpital. » J’allais lui demandé pourquoi il était ici lorsque je vis l’état de son nez. « Ça va ? » En lui montrant son nez d’un coup de tête. « Viens. » Je lui proposais de me suivre afin de regardez si son nez n’était pas cassé. Puis il lui fallait des soins.
AVENGEDINCHAINS
@Ray Warren
- ▬ morning glory
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Age : 39 ans
Anniversaire : 05 août 1980
Occupation : Humoriste à qui on demande toujours une blague dès qu'on le rencontre (PS : il en connaît pas, arrêtez de lui demander).
A Silvercreek depuis : La fin de ses études de médecine, depuis ses vingt-trois ans.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel qui ne comprend rien aux femmes. Le schéma classique, disons-le.
Statut civil : Divorcée et célibataire. Preuve ultime qu'il ne comprend rien au sexe opposé.
Avatar : Chris Evans.
Crédit : Merenwen (avatar), tumblr (gifs).
Inscription : 16/04/2020
Messages : 41
Re: not good at saying sorry (vicky)
Dim 3 Mai - 4:06
not good at saying sorry ★ Vicky & Ray
C’était étrange pour Ray de se trouver en face de Vicky, à nouveau. Surtout quand on sait la façon dont ils se sont quittés, il y a cinq ans. En quelque sorte, Ray s’est senti trahi. Trahi par la dernière personne dont il aurait aimé être trahi. Au final, si elle s’était montrée honnête, qu’elle avait avoué ce qu’elle savait à l’époque concernant sa femme et son infidélité, les choses auraient été les mêmes, il aurait divorcé, quitté cette femme qu’aucun de ses proches ne pouvait supporter, pas même un peu. Seulement, Vicky avait cette place particulière dans son cœur. La vérité, c’est qu’à une période, il l’aimait bien plus que sa propre femme. Il était raide dingue de cette femme alors que tout l’empêchait de ressentir de telles choses. Les années sont passées depuis, l’eau a coulé sous les ponts. Maintenant, avec du recul, une remise en question qui lui était nécessaire, il a pardonné aussi bien à son ex-femme pour avoir fait ce qu’elle a fait, et, sans qu’elle ne le sache, il a pardonné à Vicky. Il ne ressentait plus aucune once de colère envers la jeune femme, loin de là. A vrai dire, il se sentait presque coupable d’avoir été si rude et sévère dans sa façon d’agir à la révélation de cet adultère.
Même si Ray était l’expert pour s’en sortir dans les pires situations, là, à part partir en courant, il voyait difficilement une autre solution. Affronter la chose était la seule option. « Ça va… Ça va niquel ! » Instinctivement, l’humoriste allait pour se frotter le nez, nerveusement. « Aïe… » A peine touché, voilà qu’il ressentait une douleur affreuse, comme s’il se recevait à nouveau le coup de poing en plein visage. « Viens. » Des soins, avec son visage ensanglanté à partir de son nez et la douleur qu’il ressent, certainement, il en a besoin, sans l’ombre d’un doute mais les recevoir de Vicky, changeait la donne. « Oh, non, t’embête pas pour moi, Vi’, ça va, ok ? » Non, ça n’allait pas mais ça, elle n’était pas obligée de le savoir. « Tu dois sûrement avoir mieux à faire que de t’occuper de moi. Je suis persuadée que tu n’es pas sortie des urgences pour trouver un type dans un piteux état pour le soigner. », conclu-t-il, un sourire en coin qui se voulait rassurant. Bon, pour le coup, il faut avouer que Ray n’est pas au top de sa crédibilité. Être dans un tel état devant la femme qu’il a aimé, à penser, c’est presque risible. A raconter dans son prochain one-man-show !
« Tu m’as beaucoup manqué. » Et c’est vrai. Ray aurait pu, certes, le dire à un moment plus adéquate mais c’était avant tout quelqu’un de spontané, qui avait du mal à cacher ce qu’il ressentait. Il l’a déjà pas mal enfoui quand il était marié, à quoi bon continuer ? « Désolé… C’est sorti tout seul. Faut que je réfléchisse avant de parler. », dit-il en mettant ses mains dans les poches de son blouson, nerveusement et quelque peu gêné de cette confidence.
C’était étrange pour Ray de se trouver en face de Vicky, à nouveau. Surtout quand on sait la façon dont ils se sont quittés, il y a cinq ans. En quelque sorte, Ray s’est senti trahi. Trahi par la dernière personne dont il aurait aimé être trahi. Au final, si elle s’était montrée honnête, qu’elle avait avoué ce qu’elle savait à l’époque concernant sa femme et son infidélité, les choses auraient été les mêmes, il aurait divorcé, quitté cette femme qu’aucun de ses proches ne pouvait supporter, pas même un peu. Seulement, Vicky avait cette place particulière dans son cœur. La vérité, c’est qu’à une période, il l’aimait bien plus que sa propre femme. Il était raide dingue de cette femme alors que tout l’empêchait de ressentir de telles choses. Les années sont passées depuis, l’eau a coulé sous les ponts. Maintenant, avec du recul, une remise en question qui lui était nécessaire, il a pardonné aussi bien à son ex-femme pour avoir fait ce qu’elle a fait, et, sans qu’elle ne le sache, il a pardonné à Vicky. Il ne ressentait plus aucune once de colère envers la jeune femme, loin de là. A vrai dire, il se sentait presque coupable d’avoir été si rude et sévère dans sa façon d’agir à la révélation de cet adultère.
Même si Ray était l’expert pour s’en sortir dans les pires situations, là, à part partir en courant, il voyait difficilement une autre solution. Affronter la chose était la seule option. « Ça va… Ça va niquel ! » Instinctivement, l’humoriste allait pour se frotter le nez, nerveusement. « Aïe… » A peine touché, voilà qu’il ressentait une douleur affreuse, comme s’il se recevait à nouveau le coup de poing en plein visage. « Viens. » Des soins, avec son visage ensanglanté à partir de son nez et la douleur qu’il ressent, certainement, il en a besoin, sans l’ombre d’un doute mais les recevoir de Vicky, changeait la donne. « Oh, non, t’embête pas pour moi, Vi’, ça va, ok ? » Non, ça n’allait pas mais ça, elle n’était pas obligée de le savoir. « Tu dois sûrement avoir mieux à faire que de t’occuper de moi. Je suis persuadée que tu n’es pas sortie des urgences pour trouver un type dans un piteux état pour le soigner. », conclu-t-il, un sourire en coin qui se voulait rassurant. Bon, pour le coup, il faut avouer que Ray n’est pas au top de sa crédibilité. Être dans un tel état devant la femme qu’il a aimé, à penser, c’est presque risible. A raconter dans son prochain one-man-show !
« Tu m’as beaucoup manqué. » Et c’est vrai. Ray aurait pu, certes, le dire à un moment plus adéquate mais c’était avant tout quelqu’un de spontané, qui avait du mal à cacher ce qu’il ressentait. Il l’a déjà pas mal enfoui quand il était marié, à quoi bon continuer ? « Désolé… C’est sorti tout seul. Faut que je réfléchisse avant de parler. », dit-il en mettant ses mains dans les poches de son blouson, nerveusement et quelque peu gêné de cette confidence.
@Vicky Morrisson
Re: not good at saying sorry (vicky)
Dim 3 Mai - 19:42
not good at saying sorry
Mon objectif en quittant l’hôpital était de prendre une pause et surtout un bon café. Si je voulais encore tenir le reste du temps où je devais encore travailler, j’avais besoin de quelque chose de fort et ce qui me fallait c’était un bon café. Pas celui qu’on pouvait trouver à l’hôpital ! Je décidais donc de profiter d’une accalmie pour aller me chercher ma boisson. Mais c’était sans compter sur la rencontre que j’allais faire une fois les portes des urgences franchies. Bon quand on était aux urgences, on n’était pas à l’abri de tomber sur une ambulance qui arrivait. Donc rencontré quelqu’un qui avait besoin de soins était tout à fait normal. Mais ce qui était plus étrange c’était de tombé sur une personne dans un piteuse état, et qui plus est n’était pas un inconnu. C’est ce qui m’arriva. Au premier abord, je fus surprise car c’était bien la dernière personne que je pensais rencontrer et surtout dans l’état dans lequel il se trouvait.Cela fait longtemps que je n’avais plus penser à la raison pour laquelle Ray avait décidé de couper les ponts. Je disais bien la raison ! Car en ce qui concernait la personne, c’était tout autre chose. Il m’arrivait de penser à lui, à me demander s’il allait bien. On aurait pu croire que lorsque l’adultère de son ex-femme avait été découvert et que nos chemins s’étaient séparés, j’aurais continué à voir cette femme puisqu’on travaillait dans le même endroit ou même me demander comment elle allait ! Mais comment dire, la personne que j’aurais souhaité continuer à avoir de nouvelles et de voir c’était étonnamment Ray. A l’époque j’étais devenue amie avec les deux époux. C’était peut-être pour c’est raison que j’avais préféré ne rien dire sur l’aventure de la femme. Mais si j’avais su comment cela se terminerait je crois que j’aurais peut-être du parler, ou pas tout compte fait. Je m’étais dit que cela ne me regardait pas. Mais en attendant, j’avais perdu un ami. Certes que je ne savais pas pourquoi il ne me parlait plus mais son amitié me manquait et peut-être plus d’ailleurs. Son ex-femme quant à elle, hormis le fait que je la voyais au travail, je n’avais plus le moindre contact avec elle. Enfin cela remontait à cinq ans et je n’avais pas le temps de ressasser le passé.
« Ça va !? Euh permet moi d’en douter ! » le côté médecin parlait. J’avais un peu du mal à le croire surtout en voyant son visage. Et j’en ai eu la preuve lorsqu’il émit un aïe en touchant son nez ! Si cela lui faisait mal ce n’était pas bon signe. Il y avait surement un risque de fracture. Sur cela, je lui avais demandé de me suivre. Je voulais vérifier qu’en dessous les traces de sang, il n’y avait rien d’autre.
« Alors non cela ne va pas ! Tu as le visage couvert de sang et peut-être un nez cassé. Donc je vais m’inquiéter pour toi. » Je ne voulais pas le laisser dans cet état, et que cela ne lui plaise ou non, il me suivrait. Même si cela ne consisterait qu’à nettoyer son visage pour voir s’il n’y avait rien d’autre, il passera la porte. Eh oui quand il s’agissait de soigner les gens, je pouvais être quelque peu têtue. « Je suis en pause et je comptais aller me chercher un café, mais cela peut attendre que je t’aie soigné. Donc ce type en piteuse état veut-il bien me suivre ? »
Sur ces mots, je fis demi-tour et commençais à avancer vers l’entrée de l’hôpital lorsque j’entendis Ray me dire que je lui avais manqué. Je m’arrêtais net en entendant ses paroles ! Je lui avais manqué ? Pourquoi alors n’avait-il pas pris des nouvelles plutôt. Pourquoi était-il resté silencieux pendant 5 ans ? « Pourquoi tu devrais réfléchir avant de parler ? Tu ne pensais pas ce que tu viens de dire ? » J’avais eu envie de lui retourner un moi aussi, mais je voulais être certaine que ce qu’il venait de dire était vrai, malgré le fait que j’en étais persuadé à 99.99%.
AVENGEDINCHAINS
@Ray Warren
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